Parce qu’il n’est pas toujours possible (ou souhaité) de toucher à sa toiture, les français se trouvent bien en peine, quand ils souhaitent gagner en autonomie énergétique, en produisant leur propre électricité. Faut-il renoncer ? Non, car ils peuvent à la fois avoir une structure d’extérieur qui va leur changer la vie et un moyen d’obtenir de l’électricité gratuitement, grâce à une pergola bioclimatique solaire.
C’est quoi une pergola solaire ?
La pergola solaire est une structure d’extérieur qui peut être indépendante, adossée à la façade ou suspendue ; la différence se voyant au nombre de poteaux de soutien (aucun dans le cas de la pergola suspendue).
Elle peut comporter en toiture des panneaux voltaïques fixes, mais le propriétaire perdrait alors de nombreux atouts de la pergola dite bioclimatique.
Dans ce dernier modèle, la toiture se compose de lames en aluminium orientables qui sont, sur la partie extérieure, des lames solaires, capables d’emmagasiner la chaleur du soleil, pour produire de l’électricité quand elles sont fermées. En effet, selon ce que souhaite le propriétaire (le soleil ou l’ombre), les lames sont à ouvrir totalement, partiellement ou à fermer.
Dans cette dernière situation, le soleil trop généreux pour rester dehors sans protection frappe sur les lames qui conservent la chaleur, pour produire une électricité entièrement gratuite que l’on peut utiliser à différentes fin, à l’intérieur de l’habitation.
Quel est le coût d’une pergola bioclimatique qui fonctionne au solaire ?
Contrairement au carport solaire dont le but principal (mais pas uniquement) est de produire de l’électricité pour la recharge des véhicules fonctionnant de cette manière, la pergola bioclimatique est une structure de vie, à destination des propriétaires de l’habitation qui peuvent ainsi rester dehors, même quand la météo n’est pas très clémente.
Le prix d’une pergola bioclimatique solaire dépend de nombreux facteurs : le matériau de la structure ; sachant que l’aluminium est ce qui se voit le plus au regard de l’absence d’entretien ; la taille de la pergola, la puissance des lames photovoltaïques, corrélées à leur rendement, et le type de structure choisi qui nécessite plus ou moins de travail.
Une pergola adossée ou suspendue suppose une étude technique de la façade. Le professionnel doit en outre vérifier que l’orientation est parfaite, au regard des attentes de ses clients en termes de production d’énergie.
Enfin, au-delà de l’autoconsommation, il ne faut pas oublier les avantages de la pergola en elle-même qui se pare, depuis quelques années déjà de plusieurs options qui expliquent pourquoi on la considère comme une pièce de vie d’extérieur à part entière.
La motorisation des lames ou encore des capteurs de pluie et de vent, permettent de tirer encore mieux profit de l’inclinaison des lames, afin qu’elles restent fermées en cas de soleil, pour une autoconsommation efficace.
Mais on peut aussi l’agrémenter de stores, de parois en verre ou en tôles découpées au laser pour se couper du vent, tout en s’offrant une décoration unique, d’un brumisateur, d’un éclairage fonctionnant avec des LED, à l’intérieur cette fois des lames, du chauffage pour que la fraicheur des saisons se floute, de prise ou d’un chargeur USB etc…
